EXPOSITION PERSONNELLE : "Villa des Arts" - 2008
Interview réalisée par Tania Chorfi
Responsable du département des Arts
Fondation ONA
TC : A quant remonte votre amour pour l’art de façon générale ?
NO : Si l’on devait donner un âge, je dirais 4 ans. Je me souviens avoir été une petite fille assez solitaire, peu bavarde, j’étais très souvent dans une petite bulle, dans un monde de contes. J’aimais la solitude, je restais des heures et des heures toute seule dans un coin de la maison, souvent dans la cuisine aux odeurs des bons plats de maman, à dessiner, colorier, reproduire les dessins des beaux livres de contes de princesses, princes charmants … je dessinais minutieusement tout ce monde imaginaire.
Du côté maternel, j’ai grandi entourée d’une famille espagnole très manuelle aux doigts de fée qui réalisait de sublimes robes en organza, en dentelle de calais, broderie anglaise…je passais mon temps à les admirer et à observer ce savoir faire transmis de famille en famille.
Par ailleurs, mon père m’emmenait quant il le pouvait à l’atelier où il réalisait entourée de son équipe des moulures en plâtre, des bustes…Haute comme trois pommes, je me souviens lever les yeux vers toutes ces statuts perchées sur ces espèces de tabourets, être émerveillée par la Venus de Milo, et là je me disais que je deviendrais sculpteur un jour !
Au fil du temps mon goût pour le dessin, la peinture s’est mué en stylisme, création de costumes de scène… pour arriver un jour à un cours d’histoire de l’art qui a été mon véritable déclic.
Je suis revenue à mes premiers amours, j’ai visité de nombreuses expositions dans les musées tant nationaux qu’internationaux, me suis approchée du monde des artistes dont les œuvres m’avaient marqué. J’ai pris des cours particuliers de peinture et depuis quelques années je suis envahie par cette frénésie de peindre mon imaginaire, mon univers et tout ce qui m’interpelle.
Comme vous pouvez le constater, je suis attirée par les corps que je n’ai pu sculpter, par les nus de la renaissance italienne et française.
TC : quels sont les courants artistiques qui vous ont influencés ?
NO : Comme je l’ai dit plus haut les artistes de la renaissance italienne (quatrocento / cinquecento) je me sens captivée, admirative par leur production, par le rendu des corps au couleur pêche, de la maitrise des voiles transparents, des drapés de couleurs bleues et rouge titien…
Si je dois citer des artistes, cela pourrait être, Bellini, Michel Ange, Davinci, Velasquez, Modigliani, Courbet, Lautrec, Mondrion, Kandinsky sans oublier les artistes marocains Yamou et Mehadji pour qui j’ai une profonde admiration.
TC : quels matériaux utilisez-vous ?
NO : La peinture à l’huile, l’acrylique, le fusain, la sanguine, la feuille d’or, la feuille de cuivre, la sanguine, le gesso, sable…
Responsable du département des Arts
Fondation ONA
TC : A quant remonte votre amour pour l’art de façon générale ?
NO : Si l’on devait donner un âge, je dirais 4 ans. Je me souviens avoir été une petite fille assez solitaire, peu bavarde, j’étais très souvent dans une petite bulle, dans un monde de contes. J’aimais la solitude, je restais des heures et des heures toute seule dans un coin de la maison, souvent dans la cuisine aux odeurs des bons plats de maman, à dessiner, colorier, reproduire les dessins des beaux livres de contes de princesses, princes charmants … je dessinais minutieusement tout ce monde imaginaire.
Du côté maternel, j’ai grandi entourée d’une famille espagnole très manuelle aux doigts de fée qui réalisait de sublimes robes en organza, en dentelle de calais, broderie anglaise…je passais mon temps à les admirer et à observer ce savoir faire transmis de famille en famille.
Par ailleurs, mon père m’emmenait quant il le pouvait à l’atelier où il réalisait entourée de son équipe des moulures en plâtre, des bustes…Haute comme trois pommes, je me souviens lever les yeux vers toutes ces statuts perchées sur ces espèces de tabourets, être émerveillée par la Venus de Milo, et là je me disais que je deviendrais sculpteur un jour !
Au fil du temps mon goût pour le dessin, la peinture s’est mué en stylisme, création de costumes de scène… pour arriver un jour à un cours d’histoire de l’art qui a été mon véritable déclic.
Je suis revenue à mes premiers amours, j’ai visité de nombreuses expositions dans les musées tant nationaux qu’internationaux, me suis approchée du monde des artistes dont les œuvres m’avaient marqué. J’ai pris des cours particuliers de peinture et depuis quelques années je suis envahie par cette frénésie de peindre mon imaginaire, mon univers et tout ce qui m’interpelle.
Comme vous pouvez le constater, je suis attirée par les corps que je n’ai pu sculpter, par les nus de la renaissance italienne et française.
TC : quels sont les courants artistiques qui vous ont influencés ?
NO : Comme je l’ai dit plus haut les artistes de la renaissance italienne (quatrocento / cinquecento) je me sens captivée, admirative par leur production, par le rendu des corps au couleur pêche, de la maitrise des voiles transparents, des drapés de couleurs bleues et rouge titien…
Si je dois citer des artistes, cela pourrait être, Bellini, Michel Ange, Davinci, Velasquez, Modigliani, Courbet, Lautrec, Mondrion, Kandinsky sans oublier les artistes marocains Yamou et Mehadji pour qui j’ai une profonde admiration.
TC : quels matériaux utilisez-vous ?
NO : La peinture à l’huile, l’acrylique, le fusain, la sanguine, la feuille d’or, la feuille de cuivre, la sanguine, le gesso, sable…
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