Exposition collective au Château de Tours
Ma participation à l'exposition
" LUMIERES MAROCAINES "
au Château de Tours
Vernissage le 26 avril 2013
Durée de l'exposition du 26 avril au 16 juin 2013
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Affiche
Dossier de presse :
Exposition de quatre artistes marocains au Château de Tours
Lumières Marocaines
Trois artistes marocains, deux Marrakchis, Noureddine Tilsaghani et Mohamed Boustane, et une Casablancaise, Nadia Ouriachi, vont participer à une exposition qui débutera au château de Tours le 26 avril 2013. Cette exposition fait suite à celle qui a été organisée par Dar Bellarj avec la venue à Marrakech de l’artiste peintre Catherine Barthélémy en septembre 2012 et de Jean-Marc Doron en janvier 2013. Le public tourangeau pourra ainsi prendre connaissance de trois aspects des arts visuels du Maroc contemporain.
Noureddine Tilsaghani est à la fois photographe et vidéaste. Il est connu pour ses travaux tant marocains que
réalisés à l’étranger (par exemple Bamacolors, une série produite au Mali, en particulier dans la capitale Bamako en 2004, la série « Écoles coraniques » de 2005, la série « Big Apple » présentant New York en 2005. Il y eut, depuis, de nombreuses autres séries dont « Achoura, feux de joie et musique », « Clin d’oeil, du corps à l’image » ou « Hammam ». Sa technique comprend des multiples, des photos prises en surplomb, des ombres ou des décolorations spécifiques. En effet, certaines photos mélangent la couleur et le noir et blanc, ce qui permet d’attirer l’attention sur des détails. Cet artiste est de plus en plus attiré par le cinéma après avoir rencontré de grands réalisateurs comme Martin Scorsese ou Abbas Kiarostami. Il travaille désormais pour la chaîne internationale Luxe.Tv et enseigne à l’ESAV, l’école de l’audiovisuel de Marrakech.
Nadia Ouriachi, petite fille d’artiste peintre espagnol, fut d’abord autodidacte avant de décider de peindre
sérieusement. Elle prit alors des cours de peinture. Elle en resta longtemps à des thèmes qui disaient,
indirectement, son vécu de femme marocaine. Elle l’exprimait au travers de nus et de peinture de fleurs qui
pouvaient être perçus comme étant des « travaux de dame ». Pour elle aussi, la rencontre d’artistes confirmés, beaucoup décédés et quelques-uns vivants, lui permit d’évoluer et d’oser abandonner à la fois les techniques et les thèmes de ses débuts en abordant l’art contemporain. Même si elle continue à pratiquer la toile, elle travaille désormais sur métal en utilisant des techniques mixtes et surtout elle ose enfin interroger la souffrance intérieure de nombreuses femmes. C’est un travail en évolution qu’elle donne à voir.
Mohamed Boustane porte en lui des questions fondamentales qui agitent de l’intérieur tous les pays arabes, et en partie également les pays musulmans des temps présents. Le fait d’abandonner la calligraphie comme
ensemble de codes d’origines diverses mettant en forme un contenu lié à des finalités religieuses est déjà
quelque chose de très important en soi. En effet, l’artiste contemporain qui fait ce choix revendique le plaisir de produire des textes qui ne sont plus des textes ou des formes de lettres qui ont définitivement cessé d’être des lettres reconnaissables. C’est alors l’individu et sa gestualité propre qui est mis en avant. Ce ne sont plus des codes qui contrôlent la respiration et la main de celui qui s’exprime par des signes. Cela témoigne d’une rupture culturelle essentielle dont peu de personnes sont conscientes actuellement. On est avec cet artiste d’une très grand sensibilité immédiatement en face de la modernité arabe dans ses formes les plus radicales même si elle est, en réalité, liée à des formes anciennes de spiritualité aujourd’hui en pleine renaissance. Mais c’est là un autre aspect de la complexité du travail donné à voir. Un travail dont les conséquences risquent d’être surprenante dans les décennies à venir.
Voilà trois artistes qui donneront à prendre conscience qu’il existe un Maroc dépourvu de toute dimension
exotique, un pays présenté dans sa vérité, dans l’urgence qu’éprouve chacun d’entre eux à s’exprimer et à faire voir autrement le pays qu’ils aiment et qu’ils voudraient tous voir être aimé.
Recto / Verso du carton d'invitation
Catalogue sur les artistes et message de Mr le Maire de Tours, Mr Jean Germain
LA PRESSE EN PARLE de l'exposition LUMIERES MAROCAINES
Mon oeuvre la femme au turban rouge de la Série 180 (technique mixte sur alluminium"
sur l'article paru sur le magazine MAISON DU MAROC
Entrée du 2ème étage du Château de Tours où se déroule l'exposition "LUMIERES MAROCAINES", deux salles par artistes, et ce jusqu'au 16 juin 2013.
Présentation de mon tableau en présence de Mélanie Fortier, Conseillère Régionale de la Région Centre,
de Madame Chafika El Habti, Consule Générale du Maroc en poste à Orléans
et de Madame Maha Elmadi, Directrice de la fondation Dar Bellrj de Marrakech
Notre cher Artiste Calligraphe Med BOUSTANE
Remerciements
à toutes les personnes avec lesquelles nous avons pu organiser l’exposition
du château de Tours dans le cadre du partenariat établi entre la municipalité de Tours et la Fondation Dar Bellarj de Marrakech représentée par sa directrice, Madame Maha Elmadi.
Pour l’exposition collective dont le vernissage vient d’avoir lieu,
notre reconnaissance va tout d’abord
à Monsieur Jean Germain, Maire de Tours,
à Maryvonne Grumberg,
à Madame Colette Girard, adjointe à la Culture,
à Madame Marie-Pierre Lecuirot,
à Monsieur Lagière, directeur de Cabinet du maire,
aux membres du Service des expositions de la ville de Tours,
et au personnel du Château de Tours dont son directeur, Monsieur Christian Favereau.
à Madame Maha Elmadi, Directrice de la fondation Dar Bellarj
et à son équipe de la fondation Dar Bellarj
à son époux, Monsieur Abdeljalil Handaj qui nous accompagné
aux amis (es) tourangeaux qui nous ont accueilli si nombreux et chaleureusement
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